L'Algérie toujours dans l'austérité, des nouvelles mesures sont attendu en 2017


L'Algérie toujours dans l'austérité, des nouvelles mesures sont attendu en 2017 

Plus de deux ans après l’effondrement des cours du pétrole, les autorités algériennes sont sorties du déni. Le projet de loi de finances pour 2017, en cours d’adoption, prévoit de nouvelles mesures d’austérité pour réduire un déficit public attendu à 15 % du produit intérieur brut (PIB), au risque de creuser davantage le pouvoir d’achat des Algériens.

La baisse du prix du baril, ramené de plus de 100 dollars à moins de 50 depuis juin 2014, a gravement affecté les équilibres financiers de l’Etat algérien, qui tire 95 % de ses recettes d’exportation et 60 % de son budget des hydrocarbures. Le déficit public a doublé en un an, passant de 8 % du PIB à 16 % en 2015, selon le Fonds monétaire international (FMI). En février 2016, le président Abdelaziz Bouteflika avait reconnu une baisse de 70 % des revenus pétroliers en moins de deux ans, estimant toutefois que l’Algérie est « en mesure de faire face ». La situation a continué de se détériorer : les recettes tirées des exportations d’hydrocarbures sont tombées à 11,52 milliards d’euros au premier semestre, contre 17,20 milliards sur la même période en 2015.


Une crise longtemps sous-estimée

Pour faire face à la fluctuation des cours, le pays disposait d’un Fonds de régulation des recettes (FRR). Mais celui-ci est passé, début janvier, sous la barre des 30 milliards de dollars et sera bientôt épuisé. Quant aux réserves de change (en devises), elles s’élevaient fin septembre à 121,9 milliards de dollars, selon le gouverneur de la Banque d’Algérie,...

Source : Le Matin 
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